Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
journal-du-crabe.overblog.com

on m'a détecté une tumeur, j'ai besoin d'en parler pour conjurer mes peurs et peut être bénéficier de soutiens.

jeudi 19 décembre 2013

retrouver ses marques à la maison quel plaisir!

je voulais toutefois parlé ici de Gustave Roussy et en particulier du personnel soignant: les infirmières et les aides soignants (tes). pour leur rendre un hommage chaleureux. autant la chirurgienne toute compétente qu'elle soit a un abord d'une froideur glacial, induisant une paralysie d'action chez ses internes qui n'osent prendre aucune décision en son absence, autant le personnel soignant est chaleureux, bienveillant en toutes circonstances. même dans les pires moments. il c'est trouvé que quand le transit revenait et que les douleurs abdominales étaient coté à 8 sur une échelle de 0 à 10, les infirmières de nuit ont tout fait pour me soulager du mieux qu'elles pouvaient, il c'est alors trouvé qu'à 6h, elles n'avaient plus rien à me donner pour me soulager. toutes les prescriptions étant déjà passées dans les perfusions. à ce moment j'ai cru que le monde s'effondrerai sur moi, mais finalement non. j'ai quand même attendu 2 h avant que l'équipe de jour puisse prendre la relève. malgré ça je ne leur en veux pas. elles n'avaient pas le choix, elles ont appeler les internes, qui n'ont pris aucune décision... pour le drain elles n'ont cesser de signaler aux interne qu'il ne donnait rien mais elles n'avaient aucun pouvoir de décision pour que les internes signent l'ordre de le retirer...ce qu'ils n'ont évidemment pas fait...d'ou la grande douleur au moment de l'extraction... et puis il m'est arrivé une histoire humiliante pour mon amour propre, avec le retour du transit, la fièvre et les douleurs toujours intenses dans le ventre je n'ai pas pu me lever à temps, ce fut avec beaucoup de bienveillance qu'elles se sont occupés de moi, honteuse et dépitée, elle n'ont à aucun moment jugé ni humilié. l'épisode reste comme un moment difficile pour moi, mon corps qui ne répond plus, qui se comporte comme celui d'un enfançon, je n'ai pas digéré cette trahison, mais je rend hommage à cette équipe pleine de tact qui m'a aider ce soir là.

et puis toutes ces paroles d'encouragements, toutes ces paroles réconfortantes, toutes cette bienveillance qui font que l'on se bat coûte que coûte, que l'on ne baisse pas les bras.

les journées étaient longues et solitaires, alors ces personnes qui passent me dire un petit mot encourageant, cela fut d'un réconfort sans prix. mon zom n'arrivaient que le soir, les journée étaient interminables, et même si je sommeillais beaucoup, la solitude était pesante. alors encore merci à mes infirmières et aides soignants(tes) d'avoir comblés ne serait ce que quelques minutes le grand vide des journées d'hôpital. des personnes qui ne me connaissaient pas et qui malgré tout avaient ces mots de réconfort, cette présence, parfois même malgré un surbookage dû à un manque de personnel.

voilà! ils et elles font un métier difficile mais ils , elles le font avec le cœur et c'est ça que je trouve formidable.

merci donc à toutes les équipes de Gustave Roussy dans le couloir du Tarn.

soyez attentif à toutes ces petites gens qui dans l'invisible s'activent à notre bien être, leur rôle indispensable doit être reconnu, et mérite notre estime.

jeudi 19 décembre 2013
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
E
J'étais aussi hospitalisée, Nadianne, mendiant quelque antalgique miraculeux. Je n'avais pas de répertoire d'adresses ou de téléphones, sinon je t'aurais rendu une petite visite par téléphone. Moi-aussi, je fus dans la &quot; merde &quot;! Un produit destiné à me préparer à une coloscopie déclencha, à ma grande honte, une catastrophe que je ne pouvais pas enrayer. Du fer m'avait été prescrit contre mon anémie, et je produisais du noir impossible à nettoyer. Une infirmière de nuit a ri pour me détendre : &quot; ne vous en faites pas, ma petite dame&quot;!<br /> Nadianne, on t'a enlevé une partie du colon? Je sais que cette intervention est très lourde. Prends soin de toi. Je t'embrasse de tout coeur. Elisabeth.
Répondre
M
merci Elisabeth, j'espère que tu vas bien de ton coté. je t'embrasse.